Atelier 3 : Transformation du travail et évolution des métiers
Session 1 :
Boubacar BASSE (2024) “Entrepreneuriat et incubateurs d’entreprises au sein des universités. Cas du Sénégal “
Atelier 3 : Transformation du travail et évolution des métiers
L’incubateur d’entreprise s’avère être une solution « idéale » pour enrayer le phénomène de la mortalité prématurée des PME. C’est dans cette perspective que s’inscrit la mise en place, au sein des campus universitaires, d’incubateurs et de pépinières d’entreprises qui seront à l’avenir des lieux de création de nouvelles techniques, de nouveaux produits, de nouvelles entreprises. Etant donc des structures d’accompagnement en soutien aux entrepreneurs, les incubateurs se proposent de fournir des prestations en terme d’assistance administrative, de mise en réseau, d’installation et de soutien d’affaires en management, marketing, finance et comptabilité…En s’appuyant sur une méthodologie de recherche qualitative exploratoire au moyen d’entretiens semi-directifs, notre recherche confirme le rôle catalyseur de l’incubateur à travers l’impact de l’accompagnement sur l’acte d’entreprendre. Néanmoins, des manquements subsistent dans l’accompagnement. D’où la nécessité de s’entendre sur un modèle performant d’incubateur d’entreprise issu d’un processus de benchmarking universitaire francophone grâce aux possibilités ouvertes par la diplomatie scientifique.
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Tahina H. RAKOTOARIVONY, H. Mandroso RAKOTOARIVONY (2024) “Évolution des approches entrepreneuriales en milieu universitaire. Cas de Madagascar.”
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Le chômage représente un défi mondial de premier ordre. À Madagascar, il impacte de manière significative les jeunes, rendant impératif le développement de compétences en innovation et en entrepreneuriat pour améliorer leur employabilité. L’Institut Supérieur de Technologie d’Antananarivo (IST-T) joue un rôle crucial en soutenant l'innovation et en préparant les étudiants à intégrer le marché professionnel ou à créer leurs propres start-ups. L’évolution rapide de ce marché, marquée par des défis technologiques, environnementaux et sociétaux, impose une réévaluation des systèmes éducatifs et de recherche pour qu’ils puissent mieux répondre aux nouvelles exigences. Réformer les parcours de formation pour inclure les compétences requises par les professions modernes et encourager une collaboration renforcée entre les institutions académiques et le secteur privé s’avère nécessaire. Cet article examine comment les programmes éducatifs peuvent influencer l'entrepreneuriat chez les jeunes universitaires à Madagascar et souligne la nécessité de développer des programmes spécifiques pour répondre aux besoins des étudiants et des entreprises. Les programmes d’entrepreneuriat universitaire doivent être adaptés aux exigences économiques et sociétales actuelles. L’étude adopte une méthodologie quantitative, utilisant des entretiens et des questionnaires pour analyser les attitudes des étudiants de l'IST-T envers l’entrepreneuriat. Les résultats révèlent un faible intérêt pour l’entrepreneuriat parmi les jeunes, avec des obstacles identifiés tels que l’inadéquation entre la formation reçue et les attentes du marché. Il est recommandé de renforcer l'éducation entrepreneuriale, de promouvoir l'innovation dans les établissements d’enseignement supérieur, et de développer des partenariats entre le milieu académique et le secteur privé. La mise en place de programmes de stages, de projets de recherche collaboratifs, d’incubateurs et d'événements de réseautage est essentielle pour améliorer l’employabilité des diplômés et stimuler l'entrepreneuriat.
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Session 2 :
Thi Ha Giang BUI, Thanh Huyen NGUYEN (2024) “Approche pédagogique par projet au profit de l’insertion professionnelle des diplômés en communication à Hanoï”
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L'Université de Hanoï, pionnière en Asie du Sud-Est dans le domaine de la formation en communication d’entreprises enseignée en français, a adopté l’approche par projet dans son cours de communication événementielle. Ce programme innovant est crucial pour répondre aux besoins du marché actuel où l'organisation d'événements est une stratégie de communication de plus en plus prisée par les entreprises et les organisations vietnamiennes. Cette approche immersive permet aux étudiants de concevoir et de réaliser de A à Z des événements réels. Ils sont ainsi confrontés à des situations professionnelles concrètes, développant des compétences pratiques en gestion de projet, en communication, en négociation et en résolution de problèmes. Pour évaluer l’efficacité de cette méthode visant à améliorer l’employabilité, une enquête par questionnaires a été menée auprès des diplômés en communication d’entreprise. Les résultats montrent que l'approche par projet a non seulement favorisé l'acquisition de compétences techniques mais également développé des qualités personnelles telles que l'autonomie, la créativité et l'esprit d'initiative. Les diplômés se sentent ainsi mieux préparés à intégrer le marché du travail et à relever les défis d'un environnement professionnel en constante évolution.
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Arayik NAVOYAN (2024) “Formation en alternance pour l'employabilité des jeunes diplômés : approche francophone en Arménie”
Atelier 3 : Transformation du travail et évolution des métiers
Face aux défis crées par l’évolution continue du contexte socio-économique et technologique de l’enseignement supérieur, l’apprentissage en milieu de travail est considéré comme un moyen efficace de la politique éducative visant à promouvoir l’employabilité des diplômés et baisser le niveau de chômage des jeunes.
Dans un contexte de chômage élevé de jeunes et d’inadéquation des compétences des diplômés, l’alternance se voie comme une outille efficace pour accroitre l’employabilité des diplômés des établissements d’enseignement supérieur arméniens.
Le développement et la mise en place d’un système de formation basé sur l’alternance est cependant insuffisant en Arménie à cause de faibles capacités des parties prenantes impliquées.
Un transfert de l’expérience et savoir-faire francophone de formation en alternance - soutenu par un groupe d’experts spécialisés dans le domaine de l’apprentissage en milieu de travail rattaché au Centre d’Employabilité Francophones (CEF) d’Arménie - permettrait la création et développement de la capacité des universités, structures privées et étatiques impliquées à créer et gérer les différentes dimensions des formations en alternance en Arménie.
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Nina PUTUNTEAN (2024) “Micro-certifications comme catalyseurs de l’agilité professionnelle des apprenants : cas de la Moldavie”
Atelier 3 : Transformation du travail et évolution des métiers
Le Conseil de l'UE met en avant l'importance des microcertifications pour adapter rapidement les systèmes éducatifs aux besoins changeants du marché du travail, notamment face aux transitions numérique et écologique. En Moldavie, le Cadre National des Certifications (NQF) cherche à s'aligner sur les normes européennes, mais des défis persistent, entravant l'apprentissage tout au long de la vie. Le Ministère de l’Éducation et de la Recherche (MER) propose d’opérationnaliser le NQF pour améliorer la qualité et la pertinence des qualifications. Soutenu par le projet Future Technologies Activity (FTA) de l'USAID, 12 programmes de microcertifications seront lancés l’année suivante, dont 2 à l’Université Technique de Moldova. L'Agence universitaire de la Francophonie (AUF) pourrait nous aider à introduire de nouvelles microcertifications francophones en Intelligence Artificielle et Cybersécurité à l'UTM, renforçant ainsi l’attractivité pour les étudiants francophones et l'internationalisation. Les microcertifications sont essentielles pour moderniser les systèmes éducatifs et répondre aux besoins du marché du travail.
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Session 3 :
Aziz HANTEM (2024) “Usage de l’Intelligence Artificielle dans les Activités d’Audit au sein des Etablissements d’Enseignement Supérieur en Afrique du Nord”
Atelier 3 : Transformation du travail et évolution des métiers
Les établissements d’enseignement supérieur sont souvent des systèmes particulièrement complexes situés dans un environnement dynamique, en interaction avec de multiples acteurs et générant des données variées et diverses. L’amélioration de la performance de ces établissements, notamment publics, reste un défi majeur pour les responsables et les décideurs. Cette amélioration ne pourra être assurée que par une démarche d’évaluation et d’investigation plus efficace et qui s’adapte aux évolutions technologiques.
Cette étude vise à identifier et analyser la perception des auditeurs et contrôleurs internes sur l'usage de l'intelligence artificielle dans leurs activités au sein des établissements d’enseignement supérieur en Afrique du Nord. Elle examine comment la technologie améliore la qualité des audits et rend les contrôles plus efficaces.
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Edith Faure MEFEUTO NENGUENG, Vandelin MGBWA (2024) “Transformation des compétences et des métiers face à la digitalisation et l'automatisation”
Atelier 3 : Transformation du travail et évolution des métiers
La transformation numérique et l’essor de l’intelligence artificielle générative bouleversent profondément le milieu de formation et l’environnement de travail. Alors que certains métiers sont amenés à évoluer, d’autres peu à peu disparaissent, du fait de nouvelles compétences deviennent essentielles pour s’adapter à ces changements (Bidet-Mayer, T., & Toubal, L. (2016). Cette étude vise à explorer comment la digitalisation influencent les compétences requises et les rôles professionnels dans le secteur de la formation professionnelle. L’étude s’inscrit dans une approche compréhensive adossée à un devis qualitatif. Elle a été réalisée auprès de dix (10) experts dans le domaine de la formation professionnelle, précisément ceux de l’École Nationale Supérieure Polytechnique de Yaoundé (ENSPY) au Cameroun confrontées à la transformation numérique. Les résultats révèlent que, l’émergence de nouvelles compétences clés, notamment, technologiques, techniques (maîtrise des outils numériques) et transversales telles que l’adaptabilité, l’apprentissage continu nécessite pour les systèmes éducatifs d'intégrer davantage ces compétences dans leurs curricula de formations professionnelles pour mieux aligner les formations aux besoins du marché du travail.
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Session 4 :
David MUKULU MUKWABATU (2024) “Les Campus Senghor en Afrique francophone. Vers un modèle intégratif et pérenne pour une gouvernance éclairée par l’IA ”
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Dans le souci de former, en français, des cadres créatifs capables de relever les défis du développement durable de l’Afrique, l’Université Senghor à Alexandrie délocalise ses formations dans différents pays d’Afrique sous le format de ce qui convient d’être appelé « Campus Senghor ». S’inscrivant dans cette mission, ces derniers offrent des formations aux cadres présents et futurs de l’Afrique afin de les outiller pour relever le défi de développement de cet immense continent. Chaque fin de formation est souvent sanctionnée par la présentation d’un rapport ou d’un mémoire à crédits universitaires devant en principe servir d’outil d’aide à la décision aux gouvernants Africains. À l'aube d'une nouvelle ère numérique, cette communication explore comment les Campus Senghor peuvent redéfinir le paysage décisionnel grâce à l'intelligence artificielle (IA), éclairant ainsi les choix politiques avec des données pertinentes et des analyses approfondies. Il est question d’imaginer un modèle intégratif où les campus Senghor collaborent étroitement avec les institutions politiques et les entreprises technologiques, créant un écosystème dynamique qui catalyse le changement.
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Henri Rodrigue NJENGOUÉ NGAMALEU (2024) “Enjeux et défis de la formation en Fintech : exemple de l'Institut des crypto-actifs du Pôle de Vinci en France”
Atelier 3 : Transformation du travail et évolution des métiers
La communication aborde l'importance de la formation en fintech au sein de la francophonie et les conséquences d'un retard dans ce domaine. Elle souligne que cette lacune peut entraîner une stagnation économique, où les systèmes financiers traditionnels deviennent obsolètes, tandis que d'autres régions exploitent les nouvelles technologies pour stimuler leur croissance. Le manque de formation limite l'émergence d'entrepreneurs innovants et risque de marginaliser les économies francophones sur la scène internationale, les rendant moins compétitives.
Pour remédier à cette situation, plusieurs stratégies sont proposées. D'abord, la promotion d'un changement culturel et organisationnel par des campagnes de sensibilisation sur l'importance de la fintech et des compétences numériques est essentielle. L'engagement des dirigeants académiques et politiques est crucial pour soutenir cette transformation. Ensuite, l'adoption de curriculums modulaires, flexibles et adaptatifs permettra d'ajuster rapidement les formations aux évolutions technologiques.
La communication insiste également sur la nécessité de partenariats public-privé pour favoriser la collaboration entre institutions éducatives, gouvernements et entreprises, créant ainsi des programmes de formation pertinents. Enfin, investir dans les technologies de l'information et de la communication (TIC) est fondamental pour améliorer l'accès à l'éducation en ligne et former les enseignants aux nouvelles méthodes pédagogiques adaptées à la fintech. Ces actions combinées visent à construire une culture fintech dynamique et inclusive au sein des pays francophones.
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Pour aller plus loin :
Elina BENEA-POPUȘOI (2024) “L'économie du bien-être : la ressource de la créativité humaine et l'identification des freins à sa valorisation”
Atelier 3 : Transformation du travail et évolution des métiers
L'économie du bien-être met en avant l'importance du bien-être individuel et collectif dans la création de richesse économique et sociale. La créativité humaine définie comme un processus mental générant des solutions innovantes, est une ressource clé, susceptible de transformer les métiers et d'influencer profondément les dynamiques du travail. Le processus créatif apporte une valeur synergique, tandis que le mental créatif permet à l'homme d'atteindre un état de conscience et de subconscient appelé flux de créativité. Cultiver des activités et des pratiques créatives soutenues par des techniques a le potentiel de permettre un environnement propice à la créativité et à l'innovation. Cependant, divers blocages, tant individuels qu'organisationnels limitent le potentiel de la créativité. L'article propose des pistes pour surmonter ces obstacles, notamment en développant des cultures organisationnelles flexibles, en investissant dans des ressources adéquates et en promouvant un leadership serviteur, afin de libérer et valoriser la créativité au sein des entreprises.
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Fatma CHOURA (2024) “Pour un partenariat université-entreprise gagnant-gagnant"
Atelier 3 : Transformation du travail et évolution des métiers
Le débat sur le partenariat université-entreprise suscite encore des réflexions au regard des enjeux et des implications pour les deux parties prenantes, ainsi qu’à un niveau macroéconomique. Un gap est soulevé entre la formation académique à l’université et les exigences professionnelles en entreprise. L’objectif de cette contribution est de proposer des mesures pratiques pour réduire ce gap et favoriser un plus grand rapprochement entre le monde académique et celui socio-professionnel. Une réflexion académique sur le sujet et des échanges réalisés avec des chefs d’entreprise ont permis de cerner ce gap, en comprendre les raisons et identifier les actions à mettre en place pour concrétiser des partenariats qui soient mutuellement bénéfiques aux deux parties, entreprise et université, améliorant ainsi l’employabilité des étudiants et l’innovation en entreprise. En effet, la valorisation d’un tel partenariat devrait être au cœur des préoccupations des acteurs et décideurs aussi bien dans l’environnement académique que professionnel.
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Baye Oumar DIOP (2024) “Le réseautage, un moyen d’adaptation rapide de l’ingénieur face à la transformation et à l’évolution de son métier : application à la construction routière dans l’espace francophone mondial et africain.”
Atelier 3 : Transformation du travail et évolution des métiers
Les impacts dégradants du changement climatique sur les infrastructures et logements incitent à la résilience dans les métiers d’ingénierie. Les mutations relatives au travail affectent la francophonie, et notamment le domaine de la construction routière.
Ce projet vise à proposer un modèle d’adaptation des ingénieurs francophones dans une synergie résiliente, synchrone et agile en vue de promouvoir des solutions durables face à ces enjeux.
Pour cela, les parties prenantes seront invitées dans des projets d’intérêt commun, à nouer des collaborations inclusives dans des cellules agiles de recherche appliquée et d’innovation, en vue de s’adapter et d’anticiper les mutations de manière résiliente.
Il sera ainsi noté, une meilleure participation à l’uniformisation des pratiques de construction routière, un encouragement des évolutions et des partages dynamiques d’initiatives d’organisation ainsi que de modes de fonctionnement de structures publiques et privées au sein de l’espace francophone. Ce qui permet de disposer, rapidement, de solutions durables et adaptées au contexte de chaque pays concerné pour une résolution optimale des défis communs et inhérents au changement climatique.
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Valèse MAPTO KENGNE (2024) “Développement professionnel des enseignant-e-s dans les écoles publiques en Afrique subsaharienne francophone à l’ère numérique et l’intelligence artificielle : rôle des parties prenantes.”
Atelier 3 : Transformation du travail et évolution des métiers
La littérature contemporaine sur les questions majeures des systèmes éducatifs en Afrique subsaharienne francophone, révèle les besoins de formations et de développement professionnel (DP) des enseignants de tous les ordres. Les facteurs qui constituent des obstacles à l’atteinte des Objectifs de développement durable (ODD) sont examinés. Les progrès sont perçus dans divers contextes, des disparités entre pays sont à mettre en lien avec des obstacles, des pesanteurs et les rôles que jouent les parties prenantes. Cette recherche documentaire aborde la transition numérique et la transformation des pratiques enseignantes, le DP des enseignants à l’ère de la scolarisation inclusive, de la société du savoir, du numérique, des pédagogies différenciées et de l’intelligence artificielle (IA). Les travaux de Lessard (2021), nous permettent d’interroger le travail, la mobilisation, le renforcement et l’enrichissement des compétences professionnelles en salle de classe par le numérique et l’IA. Par ailleurs, analyser le travail des enseignants, comparer et mettre en place des programmes de formations est un vecteur qui influence la durabilité, l’efficacité, l’efficience, la fiabilité, la qualité, la résilience des systèmes éducatifs. Les grands enjeux politiques pour encourager l’offre des cours sur le numérique et l’intelligence artificielle dans les facultés de sciences de l’éducation sont à envisager pour le DP.
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Neli MUNTEAN, Veronica PRISACARU (2024) “Entreprises virtuelles appliquées à l'université dans le contexte du développement durable”
Atelier 3 : Transformation du travail et évolution des métiers
Aujourd'hui, les entreprises doivent s'adapter à un environnement concurrentiel incertain, où l'innovation continue est devenue une stratégie cruciale. Les établissements d'enseignement supérieur doivent également évoluer pour former les professionnels dont les organisations ont besoin. Conscients de l'écart entre le profil des diplômés et la demande des entreprises, nous proposons la mise en œuvre d'un projet d'innovation pédagogique dans le cadre du Diplôme de Gestion d'Entreprise, qui consistera en l'implantation de l'Entreprise Virtuelle Appliquée Universitaire (EVA). Dans cette étude, à travers une analyse et une expérience de portée limitée, nous souhaitons évaluer les avantages significatifs que les étudiants pourront tirer de leur participation à cette activité, tant au niveau de leurs compétences en travail d'équipe et en gestion qu'en communication et en entrepreneuriat. Pour réaliser tout son potentiel, il est essentiel que les programmes universitaires intègrent cette méthodologie dans leur contenu formel et ne l'utilisent pas uniquement comme un outil auxiliaire sans la planification académique nécessaire.
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Anjarasoa Mamilalaina RANDRIANIRINA (2024) “L’université et l’innovation : une nouvelle vision du système de formation universitaire en adéquation avec le marché du travail en pleine mutation ; L’expérience de l’Université d’Antananarivo - Madagascar”
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L’université constitue un socle du développement des connaissances et joue un rôle fondamental dans l’économie nationale. Aussi, l’innovation est devenue une condition sine qua non du développement économique et transforme au fur et à mesure les métiers et les besoins du marché du travail. Comme toute organisation, l’université est tenue de se tourner vers une politique d’adaptation et d’anticipation à cette ère des avancées technologiques et affronter les défis imposés par l’environnement ; sans se perdre dans sa mission fondamentale : l’enseignement et la recherche.
Cet article propose une réflexion visionnaire du système de formation universitaire à travers des politiques de réformes sur trois axes intégrant l’innovation : (i) le programme de formation et de recherche en adéquation avec les nouvelles attentes du marché du travail, (ii) l’innovation pédagogique optée par les enseignants et les établissements et enfin (iii) la structure et le système universitaire ouverts aux différentes politiques de soutiens et d’accompagnements du secteur privé et du gouvernement.
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Heriniaina RAOELISON (2024) “Les associations étudiantes en tant que pourvoyeurs d’espaces de communication entre universités et monde professionnel : retour et mise en perspective de la démarche de l’association Arisera, Madagascar”
Atelier 3 : Transformation du travail et évolution des métiers
L’article aborde les enjeux de la médiation professionnelle dans le processus de professionnalisation des étudiants en communication. L’étude commence par un descriptif de la complexité du processus de professionnalisation des étudiants en communication dans le contexte malgache. Nous introduisons ensuite les implications dans lesquelles ces étudiants sont reliés. Le projet de décodage s’appuie sur l’appareillage conceptuel ethos, praxis, artefacts, qui constitue la figure du professionnel en communication (Baillargeon et al. 2013), ainsi que sur le concept de capitalisation d’expériences. Le cas d’une conférence organisée par l’association Arisera a été choisi pour relever des logiques d’interaction dans cette situation complexe de professionnalisation et pour identifier des capitaux d’expériences professionnelles constitués à l’issue de l’activité de médiation.
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Lydiane TSAYEM (2024) “Discours sur l’entrepreneurisation de l’enseignement supérieur au Cameroun : Enonciateurs, dispositifs et enjeux de médiation”
Atelier 3 : Transformation du travail et évolution des métiers
Le 13 Janvier 2023, le Ministère de l’Enseignement Supérieur (MINESUP) au Cameroun a rendu publique une circulaire portant sur le « statut national Etudiant-entrepreneur (SNEE) ». Ce texte s’inscrit dans une stratégie de communication publique visant à informer, légitimer, et faire accepter un comportement souhaité, en l’occurrence dans le secteur de l’enseignement supérieur. Par-delà son apparente neutralité, cet objectif s’inscrit dans un contexte qui a contribué à produire des tensions, dont la forme la plus manifeste se retrouve dans le champ des pratiques professionnelles (MAINGARI, 1997 ; GALY, M., BACHIR BOUBA et MENYE NGA, F. (dir.), 2016). Aussi, cette recherche se propose-t-elle d’en restituer la complexité à travers les registres discursifs, et plus spécifiquement les énonciateurs, les dispositifs et enfin les enjeux de médiation ayant participé à l’institutionnalisation de cette politique depuis les années d’indépendance. Il en ressort principalement qu’elle demeure un enjeu politique, ce qui dans sa mise en œuvre n’intègre pas assez l’écosystème entrepreneurial universitaire (Theodoraki, Messeghem et Rice, 2018), créant ainsi des tensions . Privilégiant ainsi une approche compréhensive, cette recherche s’appuie sur un corpus composé de documents traitant de l’objet depuis 1960, auxquels nous avons associé des entretiens semi-directifs avec des cadres du MINESUP, responsables d’établissements universitaires privés et publics, enseignants d’université, et enfin étudiants issus d’écoles professionnelles de la ville de Yaoundé.
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